Chroniques noires de rêve
Proche dans son approche, des textes de Tennessee Williams. Romantique en diable sans les tics du roman scié à la base. Moderne et cru mais réellement là, présent sous la croûte, ça gratte au moment de la cicatrice, triste au cas où. Pourquoi on s’aime pas en même temps ? Le cœur ne sait rien dire, alors on parle de cul en croyant dire "je t’aime".
Tu m’aimes, tu fais chier. Pas toi, moi. Elle non plus. Comment dire, comment le dire que le cul c’est pas tout, c’est juste un tout. Tatoo tabou sous le cuir, pardon : la plasticuir. Ton look, baby, c’est peau de serpent et compagnie ; c’est peau de satin, là-haut, sous la jupe en skaï, sans culotte pendant qu’tu y es ! La fameuse soirée de beuverie où t’as dansé sur la table : t’as montré ta chatte à tout le monde. Si, si ! Je t’assure...
Le cœur, ni dans le décolleté, ni dans la braguette. Dans les yeux plus sûrement. Mais les regards s’échappent, glissent de travers, s’ignorent dans la peur de l’autre. Plutôt souffrir que d’avouer... "Laisse-moi au moins l’entière satisfaction de ma souffrance !" Romantique, je vous dis !!