CAPTIVES
d’après Euripide

CAPTIVES

 

Captives est un projet théâtral basé sur une adaptation de deux pièces d’Euripide. Il a vocation à être joué en plein air ou en des lieux étranges, décalés, "destroy" : ruines, parking souterrains, usines désaffectées, terrains vagues, églises abandonnées, terrains de sport...

L’action se situe entre la chute et l’incendie de Troie. Les captives sont parquées dans un camp improvisé. Les spectateurs-prisonniers se souviendront de cette "expérience".

Tous les hommes ont été tués. Cassandre ? Captive de son destin ? De son in-conscience ? De sa grave légèreté ?... Ou quoi ? De qui le sang des troyens est le prix ? Que reste-t-il de Troie ? Presque rien : un tas gris et informe qui hurle ; qui hurle de l’intérieur comme un chat ronronne malgré lui, du tréfonds.

Cet amas de tissus poussiéreux abrite un "alien" fou de douleur : Hécube. Les dieux la regardent, assis dans le velours, elle, la reine déchue, la reine veuve, la reine sans plus d’enfants, vide de tout, emplie par ce vide.

Elle hurle au centre de ce no man’s land, cernée de rubans de chantiers captivants, sous l’œil du soldat captiveur, entre les troyennes rescapées du massacre au milieu des autres prisonniers que sont les spectateurs. Ils sont eux aussi enfermés et bien obligés de ressentir de près la douleur, la haine, les regrets, les remords, la rage…

Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES Photo de CAPTIVES